mercredi 28 décembre 2011

Culturisme

Mes chers amis,

Aujourd'hui c’était ma journée culturelle. Je voulais m'imprégner de culture latino. J'avais entendu beaucoup de bien d'une exposition très intéressante de l'artiste Calixto da Silva da Lhassa IV mais je l'avais ratée à Paris quand elle était passée à l'espace Boudoufle.


Heureusement, ce monument de la culture tibéto brésilienne se produisait à l'Espacio Boudouflito, une petite salle typique à l'autre bout de la ville. Et je dois dire que c’était presque aussi rafraîchissant que la restrospective Shvigueï Bluxte que j'avais vue au Centre Hervé Jacquart (dans la petite salle) avant de partir.


Evidemment je préférais les transport en commun au taxi pour me rendre à l'expo, toujours dans un souci de découvrir le quotidien du Carioca. Je me levais de fort bonne heure et pris un premier bus, puis un deuxième, un troisième encore parce que je m’étais trompé, puis encore un autre.

 
Le confort était rudimentaire et je notais que beaucoup ne payaient pas leur ticket. Les gens d'ici sont pauvres. Ils ne peuvent pas s'offrir une voiture ni même un sandwich, mais ils ne se plaignent jamais, à la différence de chez nous en France. Ainsi, quand le bus est tombé en panne, personne n'a bronché. Je les ai même vu sourire de leurs belles dents blanches comme de petites perles quand il a fallu pousser.


Après quatre heures d’attente, trouvant le temps long sous la bretelle de cet échangeur d’autoroute, ils ont improvisé une formidable batucada. Quelle salsa, quel rythme, quelle ambiance ! Tout le monde a ri aux éclats quand on nous a annoncé qu'il fallait finir à pied. En France, ça n'aurait pas été pareil. Quand je pense à mon ami Julien qui râle tout le temps contre les fonctionnaires... Et je ne parle même pas d'Alexandre, avec sa figure de gâte-sauce... 


Voilà à quoi je pensais en glissant la clef dans la serrure de ma chambre quand je suis rentré peu après minuit.

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